Silvia Scaramuzzi, professeure d’économie à l’université de Florence, spécialiste des indications géographiques (IG)
IG en Italie : « Certaines ont beaucoup de succès et d’autres ne fonctionnent pas du tout »
Avec 886 spécialités sous indication géographique, l’Italie est le pays qui compte le plus d’IG au monde, selon la base de données de la Commission européenne. Dernière en date : les « Lenticchia di Onano », des lentilles cultivées dans le Latium. Rayonnement économique, développement durable, changement climatique… Les problématiques italiennes sont aussi celles qui se posent partout dans le monde. L’économiste Silvia Scaramuzzi, professeure à l’Université de Florence, revient pour Agra Presse sur les forces et les vulnérabilités du pays leader sur les IG.
Comment expliquez-vous que l’Italie soit le pays qui compte le plus d’indications géographiques ?
L’Italie est d’abord un pays latin. Si vous regardez les registres d’indications géographiques, vous verrez qu’il est clair que les pays de la région méditerranéenne enregistrent le plus d’IG. C’est certainement lié aux traditions culinaires de ces pays, mais il y a aussi des raisons légales. Nous avions déjà un système de protection, avant l’établissement par l’Union européenne d’un cadre juridique pour l’enregistrement des IG en 1992.
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