Philippe Pinta (Orama)
« Il faut davantage de décisions collectives à la FNSEA »
Au lendemain du congrès de la FNSEA et de sa réélection à la présidence d’Orama, Philippe Pinta fait le point sur les conséquences syndicales du bilan de santé de la Pac et de sa gestion par la fédération. Pour le patron des céréaliers, la FNSEA n’a pas suffisamment travaillé avec les associations spécialisées et aurait dû chercher plus tôt et plus fermement un consensus. Ce qui aurait évité au ministre de profiter de la division syndicale. Philippe Pinta reste néanmoins très attaché à l’unité… Et à la défense d’une agriculture économique, pas toujours suffisamment soutenue à son goût au sein de la maison-mère.
Agra Presse hebdo : Vous venez d’être réélu à l’unanimité du conseil d’administration président d’Orama, ce qui conforte les choix que vous avez faits ces derniers mois. Votre organisation sort-elle renforcée ou affaiblie des négociations autour du bilan de santé de la Pac ?