Essais en plein champs
Industriels et semenciers estiment que “la situation se dégrade” sur les OGM
Les industriels des semences et de la protection des plantes s’inquiètent du retard pris dans les autorisations d’essais en plein champs. Ceux-ci concernent essentiellement le maïs qui doit être semé de préférence avant le 20 mai. Or, le 5 mai, la consultation publique préalable aux autorisations n’avait pas encore commencé. La “plate forme” constituée du Gnis, de l’UIPP et de la CFS s’inquiète par ailleurs de la radicalisation du mouvement anti-OGM qui s’étend à présent aux régions. Le Parti socialiste s’est par ailleurs déclaré opposé à toute présence d’OGM, même fortuite, dans les semences. Pour débloquer le dossier, les industriels espèrent la mise en place prochaine d’une réglementation sur la coexistence. Le gouvernement devrait leur donner satisfaction sur ce point.
Les industriels des semences et de la protection des plantes se demandent s’ils pourront mener des essais OGM dans des conditions normales cette année. Rassemblés au sein d’une plate forme informelle qui regroupe l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes), le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) et la CFS (Confédération française des semenciers), ils s’impatientent de voir délivrées les autorisations pour les dix nouveaux essais OGM qui doivent être mis en place cette année.