La CGB envisage un pacte entre syndicalisme et coopération
Après des tensions survenues avec la crise de gouvernance chez le sucrier Tereos, la CGB (betteraviers) envisage un pacte entre syndicalisme et coopération, a-t-elle déclaré lors de son assemblée générale. Elle défend par ailleurs une contractualisation rénovée entre planteurs et fabricants, alors que le revenu betteravier plonge dans le rouge.
« Le moment est sans doute venu de mettre en place un pacte avec la coopération », a déclaré le président de la CGB, Eric Lainé, lors de l'assemblée générale le 18 décembre, annonçant par ailleurs vouloir passer le flambeau en janvier après 11 ans à la tête de la confédération. Il s’agit de « redéfinir précisément les rôles et missions de chacun », selon lui. Après l’exclusion en août de trois frondeurs chez Tereos, la CGB était montée au créneau, déplorant un manque de conciliation entre la coopérative et ses adhérents.