Philippe Mangin
La coopération, un secteur « méconnu »
Forte de ses 40 % de parts de marché dans l’agroalimentaire, la coopération agricole semble retrouver une légitimité en cette période de crise financière et morale. « Des filières ou des régions qui se montraient très réticentes à la coopération changent », observe Philippe Mangin, président de Coop de France. Pour le responsable, le secteur, qui mise finalement plus sur les hommes que sur les capitaux, doit améliorer son image auprès de la société civile. Ne serait-ce que pour conserver des sièges au Conseil économique social et environnemental. D’où le lancement d’un plan de communication sur trois ans.
Agra Presse : En janvier, deux études ont évalué le poids de la coopération dans le chiffre d’affaires de l’agroalimentaire à 8,1 % hors filiale pour Xerfi et à 18 % pour Agreste. Ces chiffres sont très différents des 40 % que vous avancez. Pourquoi ?