La fertilisation phosphatée : l’irremplaçable en sursis doit se réinventer
Le phosphore est un nutriment indispensable à la croissance des cultures. Mais les mines de roches phosphatées dont il est extrait sont des ressources finies. Tel est le casse-tête analysé par le Centre d’études et prospectives dans un rapport publié le 6 décembre qui propose de mobiliser davantage les solutions existantes pour optimiser la fertilisation phosphatée.
« La dépendance de l’agriculture aux engrais de synthèse en phosphore et le caractère non substituable de ce nutriment appellent à une gestion durable », rappellent les experts du Centre d’études et prospectives dans un rapport sur la gestion durable du phosphore publié le 6 décembre. L’équation se complique encore. À l’échelle mondiale, « le phosphore est principalement apporté sous forme d’engrais minéral ». Or, cet intrant est produit grâce à l’exploitation de mines de roches phosphatées dont les ressources ne sont pas illimitées.