Taxe d’équarrissage
La filière viande en pleine foire d’empoigne
Les tensions entourant la mise en place de la nouvelle taxe d’équarrissage tournent à l’affrontement direct dans la filière. Les abatteurs ne parviennent à refacturer à une partie de leurs clients le coût de cette taxe destinée à financer la collecte et le traitement des déchets animaux présentant des risques au regard de l’ESB. Les professionnels demandent la publication au plus vite des dispositions réglementaires manquantes.
Qui va payer la politique sanitaire française ? La question revient sur le devant de la scène après le « coup de gueule » lancé le 16 janvier par le syndicat national de l’industrie des viandes (SNIV) dont font partie les plus gros opérateurs du secteur (Bigard, Charal, Socopa, Soviba...). Dans un communiqué, le SNIV appelle ses adhérents à cesser dans l’immédiat « toute facturation de la contribution sur les co-produits et à émettre auprès de leurs clients des avoirs correspondant aux montants éventuellement déjà facturés ».