Bilan de santé de la Pac
La FNSEA se donne le temps de la réflexion
La FNSEA se donne du temps pour décider de sa participation aux groupes de travail définis par le ministre Michel Barnier. Le bureau hebdomadaire du syndicat et la commission syndicale mensuelle ont été l’occasion pour les composantes de la « grande maison » de « dire les choses » face aux choix français sur la Pac. C’est le 19 mars, lors du conseil d’administration de la FNSEA, que le syndicat devrait donner sa position. En attendant, Philippe Pinta, le président d’Orama, a choisi de démissionner de ses fonctions de trésorier et de président de la commission économique de la FNSEA. Une décision « à la hauteur du désarroi et de l’incompréhension résultant » de la gestion du dossier par la maison mère.
Michel Barnier a jeté un pavé dans la mare en décidant de la constitution de trois groupes de travail pour lever les zones d’ombre du dispositif annoncé le 23 février. Un de ces groupes doit se consacrer à l’utilisation du solde des aides découplées (article 63) pour un montant d’environ 570 millions d’euros. Il s’agirait pour ce groupe de régler notamment le problème des zones intermédiaires fragilisées par les prélèvements sur les aides décidés par la France.