Commerce international
La France étudie le rail pour alimenter la Chine
Plusieurs filières agricoles françaises (porcs, bovins, fruits et légumes) étudient, en lien avec la SNCF, l’opportunité d’une liaison ferroviaire régulière entre la France et la Chine, prolongeant celles déja existantes avec l'Allemagne. Le projet fait suite à la constitution d’un groupe de travail « Nouvelles Routes de la soie » au sein de FranceAgriMer en juillet dernier. En raccourcissant le temps de transport, le train pourrait notamment faciliter l’envoi de produits frais, une demande grandissante de la classe moyenne chinoise. Une initiative qui doit encore lever de nombreux obstacles logistiques, économiques et sanitaires afin d'asseoir son attractivité.
Les nouvelles Routes de la soie, une opportunité pour l’agriculture française ? Le volet ferroviaire de cet immense plan d’infrastructures visant notamment à diversifier l’approvisionnement de l’économie chinoise suscite en tout cas un intérêt. Plusieurs filières agricoles françaises (Inaporc, Interbev, Interfel) s’apprêtent à lancer une étude sur « la compétitivité du transport ferroviaire entre la France et la Chine ». Celle-ci poursuit les travaux d’un groupe de travail « nouvelles Routes de la soie » créé au sein de FranceAgriMer en juillet 2018.
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