Médicament vétérinaire
L'Afssa veut relancer la recherche pour les espèces délaissées par les labos
En trente ans, le nombre de médicaments vétérinaires a été plus que divisé par deux en France. Se concentrant sur les marchés les plus rentables (bovins, porcins, poulets de chair, ovins), les laboratoires pharmaceutiques ont abandonné la recherche sur de nombreuses espèces d’élevage dites « mineures ». Dans un rapport publié le 27 janvier, l’Afssa fait ses propositions (simplification réglementaire, soutien financier public...) pour inverser la tendance.
« Si l’on excepte les bovins, les porcins, les poulets de chair, les ovins, toutes les autres espèces animales peuvent être considérées comme espèces mineures » en terme d’accès au médicament vétérinaire, indique l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) dans un rapport sur la disponibilité du médicament vétérinaire dans l’hexagone. Commandé par les ministres de l’Agriculture et de la Santé, ce document d’une trentaine de pages rappelle que, depuis 1975, le nombre de médicaments est passé de 7800 à 3063 médicaments autorisés aujourd’hui.