Maïs
L’AGPM veut croire à la coexistence des filières
Le résultat des deux premières années du Programme opérationnel d’évaluation des cultures issues des biotechnologies a été présenté le 20 avril par l’Association générale des producteurs de maïs. Les expérimentations ont montré que le maïs conventionnel semé à côté du maïs OGM pouvait être contaminé jusqu’à une distance de 50 mètres. Les auteurs de l’étude estiment toutefois que la coexistence est possible, dans la mesure où la grande majorité des pollens ne franchissent pas une distance de 10 mètres et que, rapportée à l’ensemble de la parcelle, la contamination reste inférieure au seuil de 0,9%. L’étude a également porté sur le séchage et la transformation et conclu là encore à la possibilité d’une coexistence. La position de l'AGPM, plutôt bienveillante à l'égard des OGM, est sévèrement critiquée par la Coordination rurale.
Malgré la nouvelle réglementation sur l’étiquetage des OGM, qui fixe à 0,9% le seuil maximal de présence fortuite et impose des règles strictes de traçabilité, l’Association générale des producteurs de maïs veut croire à la possibilité de faire coexister en France les filières conventionnelles et génétiquement modifiées. Sa position s’appuie sur le Programme opérationnel d’évaluation des cultures issues des biotechnologies (POECB), une étude réalisée en 2002 et 2003 en collaboration avec plusieurs instituts de recherche, dont l’Inra et Arvalis.