L’agriculture de conservation, un cercle vertueux ?
L’agriculture de conservation est-elle bonne pour l’environnement ou la préservation de l’environnement est-elle bénéfique pour les rendements agricoles ? C’est un peu la question de l’œuf ou de la poule que se posaient les intervenants invités à l’APCA le 11 mai pour aborder le sujet des sols. La réponse a finalement peu d’importance, mais il apparaît qu’un cercle vertueux peut se dessiner en modifiant les pratiques.
À l’invitation de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), Matthieu Archambeaud, agronome spécialiste des sols, présentait le 11 mai les origines de ce que l’on a d’abord appelé « techniques culturales simplifiées », puis « agriculture de conservation » ou même aujourd’hui « agroécologie ». Des agriculteurs, en Amérique du Sud, avaient décidé, dans les années quatre-vingt-dix, d’arrêter le labour pour des raisons économiques : utiliser moins de fuel.
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