Environnement
L’agriculture devra redoubler d’efforts pour la réduction des gaz à effet de serre
Pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet (GES) d’ici 2050, l’UE devrait revoir ses ambitions à la hausse pour les décennies à venir. C’est ce que révèle une analyse de la Commission européenne publiée le 8 mars Dans cette « feuille de route sur le climat en 2050 », elle estime que l’Europe devrait réduire ses émissions de 25% en 2020 par rapport à 1990, au lieu des 20% fixés actuellement. Pour cela, la Commission souhaite mobiliser plus fortement l’agriculture qui sera à l’origine du tiers des émissions de GES de l’Europe en 2050. Les projections de Bruxelles prévoient pour le secteur agricole une diminution de ses émissions de 42% à 49 % d’ici 2050, en passant par une baisse de 36 à 37 % en 2030. La réforme de la Pac en 2013 pourrait être un levier d’action. La direction générale du climat propose déjà quelques pistes : préserver les prairies, restaurer les zones humides, mieux utiliser les engrais, ne pas trop travailler le sol… Pourtant, la Commission est consciente que les marges de manœuvre dans le secteur sont limitées, compte tenu de l’augmentation de la demande alimentaire dans les années à venir.
L’agriculture devrait être sollicitée plus fortement pour participer à l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) au sein de l’Union européenne. C’est ce qu’a confirmé Alexandre Paquot, assistant du directeur général du climat à la Commission européenne qui présentait mercredi 9 février à Paris « la feuille de route vers une économie compétitive à faible intensité carbone à l’horizon 2050 ». Une stratégie adoptée la veille par Bruxelles.
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