3 questions à Jean-Christophe Bureau
« Laisser une marge de manœuvre aux Etats »
L’Europe des 27 a une telle diversité, estime Jean-Christophe Bureau, professeur à AgroParisTech, qu’il sera « difficile de ne pas laisser une large marge de manœuvre aux Etats » pour intégrer des paramètres environnementaux. Selon lui, la législation actuelle, surtout depuis le Bilan de Santé de la Pac permet déjà de « verdir » le première pilier.
Est-ce que le fait d’intégrer des objectifs environnementaux dans le premier pilier de la Pac est entièrement nouveau ?
Non. Il y a déjà le précédent de la conditionnalité des aides du premier pilier (respect des directives européennes comme celle sur la biodiversité – Natura 2000 –, et respect des cahiers des charges des Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales).