Lait : ne pas négliger la force de frappe hollandaise
Et si le monde laitier et politique français se focalisait un peu trop sur l'Allemagne, devenue l'obsession du moment ? C'est ce que sous entend Christophe Perrot, économiste à l'institut de l'elevage qui invite à ne pas négliger la force de frappe hollandaise et sa rentabilité « inégalée » en production laitière. C'est le pays de l'hyperspécialisation et de l'intensification. Et surtout les investissements sont autofinancés à 50 %. Pour le producteur, la solidité financière de son exploitation prend le pas sur l'endettement qui est un concept peu prisé par les éleveurs hollandais.