Crise financière des « subprimes »
Le Crédit agricole veut revenir à « ses fondamentaux »
La crise financière née des « subprimes » américaines n’a épargné aucune banque. Plus exposé qu’il n’y paraissait à l’origine via sa filiale banque d’affaires Calyon, le Crédit agricole a dû supporter, plus que d’autres, des dépréciations d’actifs. Une augmentation de capital de 5,9 milliards d’euros a été annoncée pour améliorer les « ratios de solvabilité ». Les caisses régionales vont jouer leur rôle, notamment en garantissant la bonne fin de l’appel aux actionnaires. La Banque verte devrait également restructurer Calyon et donner la priorité au développement de la banque de détail, le cœur d’activité des caisses régionales. Un retour sur ses « fondamentaux » selon le mot de la banque.
Les agriculteurs vont-ils devoir compenser les dépréciations d’actifs du Crédit agricole dues à la crise des « subprimes » ? Le raccourci est audacieux et peut-être hâtif mais il témoigne d’une réelle préoccupation chez les actionnaires des Caisses régionales du Crédit agricole. Que se passe-t-il en fait ? Bien engagée dans l’activité financière outre-Atlantique via sa filiale banque d’investissements Calyon, la Banque verte, comme bien d’autres mais plus que d’autres, a subi des dépréciations d’actifs qu’elle a dû provisionner.
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