Alimentation animale
Le déficit de l’UE en protéines végétales préoccupe les députés agricoles européens
Les différents acteurs de la filière protéagineux ne sont pas actuellement en mesure d’encourager la production dans l’UE de pois secs, féveroles et lupins doux sans un signal fort des pouvoirs publics sur la pérennité de ces cultures. C’est ce que constate l’auteur d’une étude sur « l’impact de la dépendance de l’Europe en protéines ». Avec environ 1,3 million d’hectares en 2010/11, selon les prévisions des organisations professionnelles de l’UE, le Copa et le Cogeca, les superficies consacrées à la culture de protéagineux dans l’UE 25, bien qu’en hausse de 22 % par rapport à 2009/10, resteraient nettement en dessous de la surface maximale garantie (1,6 million d’hectares).
Réalisée par Yves Dronne de l’Institut français de la recherche agronomique (Inra), cette étude a été présentée le 12 octobre lors d’un atelier sur le problème du déficit de l’UE en protéines organisé à l’initiative de la commission de l’agriculture du Parlement européen qui se penchera ultérieurement sur cette question sur la base d’un rapport que présentera l’Allemand Martin Häusling (groupe des Verts).