Trois questions à Christophe Terrain, président de l’AGPM
“Le dossier du maïs Bt 11 est perturbant pour nous”
Le président de l’Association générale des producteurs de maïs croit que les OGM pourraient à l’avenir représenter une solution pour les agriculteurs français, si le marché venait à les accepter. Il craint en revanche que l’importation de maïs doux transgénique, dont le Bt11 actuellement en discussion à Bruxelles, ne vienne perturber la filière de maïs doux française et ne brouille le message des producteurs sur les OGM.
Vous avez rendu publique une étude montrant la possibilité d’une coexistence entre filière OGM et non-OGM. Cette coexistence est-elle souhaitable?
Nous sommes dans une démarche d’anticipation. Il est vrai que nous ne sommes pas dans une situation où les agriculteurs français ont impérativement besoin des OGM. D’autant que le marché n’est pas demandeur. Mais les choses pourraient évoluer d’ici quelques années.