Relations commerciales
Le gouvernement tente d’atténuer le choc de la hausse des matières premières
Apaiser les relations commerciales et atténuer le choc de la hausse des prix des matières premières. Tel est le double objectif que s’est fixé le gouvernement. À l’issue d’une rencontre d’une cinquantaine de représentants des filières alimentaires le 21 novembre, les trois ministres concernés, Stéphane Le Foll, Benoît Hamon et Guillaume Garot ont annoncé une double démarche : d’une part un plan d’urgence pour les filières animales mises à mal par la difficulté de répercuter la hausse des prix des matières premières ; d’autre part un travail à plus long terme pour améliorer les relations commerciales entre les grandes surfaces de distribution et leurs fournisseurs. Objectif général : sans changer la LME (Loi de modernisation de l’économie) qui régit ces relations, donner plus de souplesse pour les adapter à l’ère de la volatilité des prix.
L’équation est impossible en apparence : concilier la hausse des prix des coûts de production alimentaires et la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Tel est pourtant le problème que doit résoudre le gouvernement s’il veut éviter une hémorragie d’emplois dans l’industrie agroalimentaire ou un ralentissement drastique de la consommation.