Viticulture
Le Languedoc-Roussillon a replongé dans la crise
De nouveau la crise et les manifestations pour le vignoble languedocien. A trois semaines d'écart, les syndicats de la région ont réussi à mobiliser 5 000 à 10 000 viticulteurs dans les rues de Carcassonne puis de Montpellier, en passant par Nîmes. La viticulture française sort peu à peu de la crise, mais le Languedoc-Roussillon reste à la traîne et ne profite pas de l'augmentation de la consommation mondiale ni d'une relative reprise des prix. Les cours n'ont pas augmenté autant qu’attendu et l’augmentation des charges pèse sur la trésorerie. Les demandes d’arrachage après la vendange devraient dépasser le seuil prévu par l’État. Pourtant, après des années de restructuration du vignoble, il semble qu’il ne manque pas grand chose à la filière pour sortir la tête de l’eau. Michel Barnier envisage de répondre favorablement aux viticulteurs qui demandent l’éxonération de certaines charges et un encadrement des négociations commerciales avec le négoce et la grande distribution.
Entre 5 000 et 12 000 viticulteurs du Languedoc-Roussillon ont manifesté dans les rues de Montpellier, mercredi 25 juin. Objectif : redemander au gouvernement de réagir face à la crise qui perdure dans la région. Une première journée d’action avait déjà réuni, le 4 juin, 4 000 à 8 000 vignerons à Carcassonne et 500 à Nîmes, mais n’avait pas abouti à des résultats tangibles.
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