Viande bovine
Le pari du marché mondial
Alors que des perspectives intéressantes s’ouvrent sur le marché mondial des viandes, l’élevage français reste en difficulté. Les coûts de production élevés et l’impact de la sécheresse risquent d’amplifier le mouvement de décapitalisation des cheptels bovins. Les difficultés rencontrées par les grands exportateurs mondiaux de même qu’une demande qui s’exprime, notamment dans la zone méditerranéenne, laissent toutefois espérer une « fenêtre de tir » pour la production européenne et notamment l’élevage français qui possède le quart des veaux nés en Europe. A condition que le potentiel soit préservé et qu’on se donne les moyens d’exporter, clame la fédération nationale bovine.
Plus de 15% d’augmentation de consommation de viande bovine à travers le monde d’ici dix ans. C’est ce qu’affirme la FAO. De quoi faire rêver les défenseurs d’une production bovine française puissante, détenant un quart des veaux qui naissent chaque année en Europe et capable d’exporter à travers la planète. Cet espoir semblait naguère encore bien compromis à voir la puissance de la concurrence de l’Amérique, du Nord et surtout du Sud.