Adasea-Cnasea
« Le problème de concurrence entre organisations ne se pose pas »
L’accueil des nouveaux actifs dans les territoires ruraux a été le thème retenu pour les journées nationales des Adasea (Association départementale pour l’aménagement des structures des exploitations agricoles) qui se sont déroulées le 27 et 28 octobre dans le Puy-de-Dôme. Alors que la profession agricole plaide pour une refonte des OPA, Henri Bies Péré, président du comité de liaison des présidents d’Adasea, estime qu’il n’y a pas de problème de concurrence entre les organisations que sont les chambres d’agriculture, les Adasea, les centres de gestion voire même les fédérations syndicales. « Les missions de service public confiées aux Adasea sont parfaitement définies par le code rural et les conventions qu’elles ont avec le Cnasea », explique-t-il. Sur la réforme de la Pac, dont l’information est gérée par les chambres d’agriculture en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, « cela ne signifie pas d’ailleurs que les Adasea n’auront pas à intervenir dans la mise en œuvre de cette politique, que ce soit sur la gestion des droits à paiement unique ou sur l’application de la conditionnalité ».
Alors que vous organisez deux journées nationales de votre organisation dans le Puy-de-Dôme, quelles sont aujourd’hui les missions des Adasea sur le terrain ?
André Barbaroux, directeur général : Depuis presque 40 ans, le rôle des Adasea a toujours été d’intervenir en réseau avec le Cnasea, organisme payeur des aides structurelles, pour conseiller les agriculteurs aux moments importants de leur vie professionnelle : installation, modernisation de l’exploitation, transmission...