Le secteur aérien prié de compenser dans l’agriculture
Par deux amendements adoptés le 10 avril, les députés ont mis en avant le secteur agricole et forestier dans le cadre de la compensation des émissions des vols aériens intérieurs, sans toutefois imposer de seuil plancher pour qu’un minimum de ces projets soient réalisés en Europe
C’est officiel : l’agriculture et la forêt seront prioritaires pour la compensation du secteur aérien. Sans préciser les modalités, le texte initial prévoyait déjà un système de compensation obligatoire à l’horizon 2024 pour l’ensemble des émissions issues des vols domestiques, en plus du système européen des quotas (SEQE). Deux amendements de la députée Anne-Laure Catthelot (LREM, Nord) et du rapporteur du titre Jean-Marc Zulesi ont apporté des précisions.
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