Le Sud-Ouest à nouveau victime de la grippe aviaire
Faute de parvenir à stopper la dissémination du virus H5N8 en limitant les abattages aux fermes contaminées, le ministère de l’Agriculture recourt à des moyens plus radicaux : l’abattage préventif des palmipèdes et une nouvelle période de vide sanitaire. Même si la cause principale de la persistance du virus dans cette zone, à cheval sur le Gers, les Landes et les Hautes-Pyrénées, n’est pas connue, beaucoup de regards se tournent vers les transports et les intervenants extérieurs. Un groupe de travail a été mis en place par le ministère sur les « pratiques à risques » dans la filière. Le chercheur Jean-Luc Guérin estime que des marges de manœuvre importantes existent dans le transport pour améliorer la biosécurité.
Le ministère de l’Agriculture a annoncé le 4 janvier l’abattage de « tous les palmipèdes en parcours extérieurs » d’une zone incluant une partie des départements du Gers, des Landes et des Hautes-Pyrénées. Soit environ 800 000 palmipèdes sur le 1,2 million que compte cette zone, selon l’interprofession foie gras. Les palmipèdes élevés en bâtiments (ex : reproducteurs) ne sont pas concernés, de même que les élevages autarciques, assurant l’intégralité du cycle de production.
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