Grippe aviaire
L’épidémie ne faiblit toujours pas en Asie
Les organisations internationales, qui se sont retrouvées à Rome, tentent par tous les moyens de contenir l’épidémie de grippe aviaire qui continue à faire des ravages humains et économiques considérables en Asie. Selon la FAO, au 4 février, plus de 50 millions de volailles avaient été abattues mais les scientifiques observent avec inquiétude que le virus se déplace plus vite qu’il est possible de le gérer. La situation reste très préoccupante au Vietnam et en Thaïlande, où, au 5 février, le nombre de décès humains imputables à l’épidémie était de 17. La Chine, de son côté, réaffirme que la population n’est pas touchée mais certains scientifiques ont des doutes sur la validité des informations fournies par Pékin. Quant au Japon, il semble presque tiré d’affaire. L'OMS s’inquiète toujours des «conséquences terrifiantes» d’une éventuelle conjugaison du virus de la grippe aviaire et de celui de la grippe humaine. Si aucune région d’Asie n’est à l’abri d’une virus, les risques de le voir apparaître en Europe sont très faibles, souligne cette organisation. Les soupçons sur un éventuel premier cas humain de grippe aviaire en Allemagne sur une femme rentrant de Thaïlande ont été levés.
Une quarantaine d'experts internationaux ont examinée pendant plusieurs jours à Rome au siège de la FAO les moyens les plus efficaces à mettre en place pour aider les pays d’Asie à faire face à l'urgence de la sitaution et à prévenir toute nouvelle propagation de la maladie. A l’issue de leur rencontre, ils devaient insister en particulier sur la nécessité d'informer très rapidement les pays voisins et les institutions internationales de l'apparition de foyers d'épizootie et d'adopter une meilleure hygiène dans les élevages de volailles.