Denrées alimentaires
Les 25 favorables à la réglementation des allégations
Les États membres se sont montrés « assez favorables » à la proposition de la Commission européenne visant à réglementer les allégations nutritionnelles ou de santé sur les étiquettes des denrées alimentaires, lors du Conseil santé et protection des consommateurs, le 7 décembre à Bruxelles, a estimé le commissaire chargé du dossier, Markos Kyprianou. Les Vingt-cinq, dans l’attente de l’avis du Parlement européen qui ne se prononcera probablement pas avant fin mai 2005, s’en sont tenus pour l’instant à un débat général centré principalement sur l’établissement des « profils nutritionnels » par produit, dont serait chargée à terme l’Autorité européenne de sécurité des aliments.
Destiné principalement à lutter contre l’obésité, le projet de Bruxelles vise d’une part à garantir que l’ajout de mentions telles que « pauvre en …» (matières grasses, sucre, etc.) ou « riche en …» (fibres, calcium, etc.) soit encadré par des critères objectifs, et d’autre part à interdire les allégations vagues, non prouvées scientifiquement du type « réduit le stress » ou « aide à lutter contre les maladies cardio-vasculaires ».