Union européenne
Les clauses de sauvegarde française et grecque sur la sellette
La France et la Grèce ne sont pas parvenues, le 16 février, lors d’une réunion des experts européens, à persuader suffisamment de pays de les soutenir si elles veulent sauver leur clause de sauvegarde sur le maïs Mon 810. L’Allemagne, quant à elle, s’interroge sur la possibilité de laisser à ses Länder le choix d’interdire certains OGM.
Convaincre l’ensemble des délégations qui se sont abstenues ou qui n’ont pas pris part, le 16 février, au vote (Bulgarie, Danemark, Italie, République tchèque, Allemagne, Malte), ne suffira pas à la Grèce et à la France si elles veulent empêcher la levée des clauses de sauvegarde sur le maïs Mon 810 voulue par la Commission européenne. Car Paris et Athènes devront franchir, lors d’une prochaine réunion des ministres de l’agriculture, la barre de la majorité qualifiée pour contrecarrer Bruxelles. Faute de quoi, l’exécutif européen gardera la main.