Société
Les éleveurs de bovins se sentent incompris
Demandes jugées médiocrement satisfaites, critiques écologistes de l’élevage trop producteur de méthane, absence de transparence de la filière, surévaluation de leurs revenus… les éleveurs se sentent mal compris, tant par l’État français que par la société elle-même. Lors du deuxième jour de congrès de la FNB (Fédération nationale bovine), le 4 février à Angers, les syndicalistes ont également exprimé leur déconvenue suite à l’impossibilité de transparence des prix et marge dans leur filière. Mais aussi leur désillusion après les annonces du ministre de l’Agriculture la veille. Quant aux attaques environnementales dont ils sont la cible, les éleveurs se sentent injustement montrés du doigt.
Une réelle morosité a plané durant la majeure partie de l’assemblée générale les 3 et 4 février. Elle s’est largement exprimée au deuxième jour de congrès. Un exemple : l’impuissance de l’Observatoire des prix et des marges à donner davantage de transparence à la filière bovine. L’Observatoire de la formation des prix et des marges vient tout juste de démarrer en viande bovine et pourtant il rencontre déjà des freins.