Redevance agricole
Les fabricants d’engrais se positionnent
L’Union des industries de la fertilisation (Unifa) prend les devants. Conscients que le projet de loi sur l’eau de Roselyne Bachelot a toute les chances d’intégrer en 2004 une nouvelle redevance agricole, les industriels ont présenté, le 2 décembre, le dispositif qui a leur préférence : une redevance sur les excédents d’azote à l’échelle de l’exploitation.
La redevance sur l’azote proposée par l’Unifa serait calculée à partir d’un bilan « entrées-sorties », sur la base de quelques grands paramètres : surface de l’exploitation, taille du cheptel, achats de fertilisants, notamment. Le niveau d’excédent azoté (faible, moyen, élevé) donnerait lieu à trois niveaux de redevance - allant de 100 à 600 euros par exploitation - dont le produit (30 millions d’euros) financerait des actions de lutte contre les pollutions diffuses menées par les agences de l’eau.