ESB
Les moutons aussi suspects que les chèvres, selon une étude française
La Commission européenne devrait être aussi attentive aux cas atypiques de tremblante du mouton qu’aux formes suspectes d’EST chez les chèvres, estiment des experts, dans une communication présentée le 8 février devant l’Académie française de médecine. Cette recommandation vise aussi implicitement les États membres de l’UE, qui viennent d’approuver une proposition de Bruxelles visant à intensifier le programme de dépistage actif de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les caprins
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«On peut s’étonner que la Commission se limite à la recherche de la tremblante caprine» alors que «la similarité entre une souche de tremblante ovine et celle d’une maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) sporadique» chez les humains a pu être observée en France, indiquent les experts français, dans cette communication présentée par le professeur Jeanne Brugère-Picoux, spécialiste des encéphalopathies spongiformes animales à l’école nationale vétérinaire d’Alfort.
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