OMC
Les négociateurs jettent l’éponge
Les négociations de l’OMC, lancées à Doha (Qatar) en novembre 2001, ont été suspendues sine die le 24 juillet 2006. A Genève, les six grands acteurs de ces pourparlers ont renoncé à s’entendre sur la réduction des subventions agricoles et des droits de douane agricoles et industriels. Cette suspension pourrait durer «
», voire «
», a prédit le ministre indien du Commerce, Kamal Nath, tandis que, selon le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, «
» les élections parlementaires américaines de novembre, « n
». Le refus des Etats-Unis de bouger sur la réduction du soutien agricole interne a en effet été montré du doigt par leurs partenaires, l’UE en particulier. En attendant une hypothétique reprise des pourparlers multilatéraux, la porte est ouverte à la multiplication des accords régionaux, mais aussi des différends commerciaux. Les agriculteurs français sont unanimes pour considérer que cet échec de l’OMC constitue un soulagement face à un accord dont ils contestaient les modalités.
Après 14 heures de discussions, l’Australie, le Brésil, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon et l’UE ont jeté l’éponge le 24 juillet à Genève. Le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, qui présidait les travaux, a alors annoncé aux chefs de délégation des pays membres qu’il allait recommander le 27 juillet au Conseil général de l’organisation la seule solution possible, à savoir la suspension des négociations.