Les parlementaires s’inquiètent du déclin de la biodiversité
L’agriculture et son intensification « apparaissent […] comme le principal moteur du déclin des insectes » en France, écrivent les députés et sénateurs de l’Office parlementaire des choix scientifiques (Opecst) dans une note parue le 9 décembre. Sur les 44 espèces étudiées pour la directive Habitats en 2019, rappellent les parlementaires, près de 56 % présentaient « un état de conservation défavorable ». Une perte d’effectif qui concerne « surtout les groupes d’insectes spécialistes », comme le bourdon à longue langue butinant le trèfle.
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