Volaille
Les poulets et dindes importés des pays tiers pèsent sur le marché intracommunautaire
Les échanges intracommunautaires de viande de poulet et de dinde ne peuvent s’envisager sans les importations des pays tiers, confirme Yves Trégaro, chef de l’unité productions animales de la direction marchés, études et prospective de FranceAgriMer, lors des 9es journées de la recherche avicole. Depuis 10 ans, les échanges intracommunautaires ont progressé de plus de 50% en volume et 60% en valeur. Le poulet concentre la majeure partie de ces échanges (85%). Et certains pays européens aux frontières maritimes sont devenus des plates-formes de transit de ces viandes de volailles.
Au cours des 10 dernières années, les importations de volailles en provenance des pays tiers ont triplé, constate Yves Trégaro, chef de l’unité productions animales de la direction marchés, études et prospective de FranceAgriMer. Lors des 9es journées de la recherche avicole les 29 et 30 mars, il a expliqué que de ce fait, « l’évolution du commerce intracommunautaire de viande de poulet et de dinde » ne peut s’envisager sans prendre en compte ces importations.
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