Les prix des céréales enlisés sous les coûts de production
La société de conseil Agritel s’est montrée le 31 août « très inquiète » pour la filière céréalière, dont les prix sont enlisés sous les coûts de production. Des rendements trop justes ne permettent pas aux céréaliers de relever la tête. Elément de consolation, la bonne qualité du blé doit permettre de mieux figurer sur la scène internationale.
Michel Portier, son DG, estime que la campagne 2017-2018 va « continuer de dégrader la trésorerie des exploitations », a-t-il expliqué en conférence de presse. « Il manque 30 euros la tonne de blé » entre le prix payé au producteur de quelque 135 euros/t et le seuil de rentabilité à 164 euros/t. Cela représente une perte d’environ 200 euros/ha, après celle de 600 euros/ha l’an dernier, d’après ses calculs. Une situation identique est présentée pour l’orge.
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