Les riverains opposés à la méthanisation « agricole » se structurent

Anne Danjou (CNVM): Localement, «les services de l'Etat ne se sentent pas concernés»
À quelques jours du début de l’examen du projet de loi Climat Énergie, le 26 juin, l’Assemblée nationale avait auditionné deux collectifs nationaux de riverains opposés à la méthanisation « agricole », telle que définie par le code rural. Ces associations qui se sont constituées il y a moins d’un an, lui préfèrent la méthanisation « à la ferme » ou réalisée par des industriels ou spécialistes des déchets.
Comme les incinérateurs avant eux, la méthanisation a désormais ses riverains détracteurs. Ils sont structurés depuis moins d’un an au niveau national, au travers de deux comités : le premier est composé de riverains citoyens (CNVM), l’autre de riverains scientifiques (CSNM), et leurs représentants appartiennent parfois aux deux organisations. Cette structuration leur a permis de se placer parmi les interlocuteurs des institutions nationales en charge de ces questions. En janvier, ils ont été reçus par le ministère de la Transition écologique.