L’interprofession semences inquiète pour ses céréaliers
Lors d’une journée organisée par l’interprofession des semences (Gnis) sur les céréales à paille, les intervenants se sont inquiétés de la perte de compétitivité des céréaliers français sur le marché international, à la fois dans une conjoncture difficile liée à la récolte catastrophique de la précédente campagne, mais aussi dans une perspective à plus long terme de montée de la concurrence croissante et de perte de compétitivité de la France, en particulier sur le blé tendre.
C’est le président de la section céréales à paille du Gnis (interprofession semences) Thierry Momont qui a tiré le premier la sonnette d’alarme, pointant d’abord l’effet des très mauvaises récoltes de l’année dernière. « Il y aura un avant et un après 2016, a-t-il lancé. La filière semences, comme les agriculteurs, risque fortement d’avoir du mal à se relever de cette année charnière. Les politiques agricoles doivent donc se coordonner en urgence pour résoudre cette problématique pression ».