Vin et société
L’urgence, autoriser à nouveau les promotions collectives
Après les procès contre les comités interprofessionnels des vins de Bourgogne et de Bordeaux, la tâche d’urgence qui attend les professions viticoles consiste à obtenir la réautorisation des promotions collectives pour le vin. C’est ce qu’ont déclaré le 3 mars les dirigeants de Vin et Société à l’issue d’une rencontre de 500 responsables viticoles et d’une centaine de parlementaires.
« Le ministre de l’Agriculture nous a confirmé ce que Jean-Pierre Raffarin nous a dit la semaine dernière, à savoir que, sans remettre en cause la loi Évin, une adaptation devra avoir lieu pour tenir compte des spécificités de nos produits de terroir », a indiqué Xavier Carreau, président de l’association Vin et Société, qui rassemble producteurs et négociants, à l’issue de la rencontre. En clair, Hervé Gaymard est venu confirmer aux professionnels de la viticulture que la loi Évin sera adaptée dans un sens moins sévère à l’encontre des comités interprofessionnels de promotion des vins.