Foncier
Mieux intégrer l’espace agricole dans les documents d’urbanisme
L’emprise de la ville sur les territoires périurbains a tendance à faire flamber les prix des terres agricoles. Au risque de les faire disparaître. Mieux utiliser les documents d’urbanisme constitue une piste pour limiter le grignotage de la ville sur la campagne. Mais elle n’est pas évidente, comme l’a montré le colloque de l’Inra organisé le 5 mai sur l’agriculture péri-urbaine.
Une proportion de « 40 à 45 % des exploitations agricoles se trouvent en zones urbaines ou périurbaines », a expliqué Jean Cavailhès, de l’Inra de Dijon, le 5 mai lors du colloque sur l’agriculture péri-urbaine organisé par l’Inra à Versailles. Problème de taille : cette proximité de la ville et de la campagne contribue à faire exploser les prix des terres agricoles. Car les propriétaires « anticipent des plus-values liées à l’urbanisation », a précisé le scientifique.