Mises en garde du Brésil
Le Brésil, l’un des principaux pays visés par les critères de durabilité du fait de la forêt amazonienne, a violemment réagi, le 9 mai, au projet européen, appelant l’UE à ne pas « fausser » le commerce de l’éthanol et se disant prêt à défendre ses intérêts auprès de l’OMC. Pour le ministre brésilien de l’agriculture, le développement des biocarburants n’a aucun impact sur la forêt amazonienne. Reinhold Stephanes indique qu’il n’existe que quatre usines de bioéthanol en Amazonie et fait remarquer que l’une d’entre elles appartient à un géant américain des boissons gazeuses.
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