Ours : regain de tension après deux attaques
Les ours récemment introduits sont suspectés après deux attaques sur des animaux d’élevage dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées. Un collectif d’éleveurs a demandé leur retrait lors d’une mobilisation à Pau, le 6 mai. Ce regain de tension intervient alors que le préfet d’Occitanie devait présenter, la même semaine, sa feuille de route pour « concilier les activités de pastoralisme avec la présence de l’ours ».
Après deux attaques récentes sur des animaux d’élevage – par un prédateur qui reste à identifier –, une soixantaine d’éleveurs se sont rassemblés devant la préfecture de Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 6 mai, à l’appel de la FTEM 64 (Fédération transpyrénéenne des éleveurs de montagne). Ce collectif asyndical demande le retrait des deux ourses introduites en France en 2018 et de l’ours Goiat, introduit en Espagne en 2016, explique le coprésident du collectif, Olivier Maurin.
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