Jean-Michel Lemétayer
« Pas question d’accepter le modèle agricole brésilien »
« Je tourne sans regret la page de 2005 », a lancé le président de la FNSEA Jean-Michel Lemetayer en présentant le 4 janvier ses vœux à la presse. Il n’en a pas moins expliqué à quel point l’année qui s’ouvre est pleine de périls : la mise en application de la réforme de la Pac (politique agricole commune), les suites de la conférence de Hong Kong avec la réduction des aides à l’export ; les discussions prochaines à Genève sur les tarifs douaniers, les relations avec la grande distribution, les coûts énergétiques, etc. Autant d’aléas qui péseront sur l’avenir des exploitations. « Il n’est pas question d’accepter le modèle agricole brésilien », a résumé le leader syndical. Autrement dit, l’agriculture française doit rester à taille humaine avec un engagement de l’Etat pour sa pérénnité. Pour s’assurer de cet engagement, J.-M. Lemétayer a demandé un rendez-vous avec le Premier ministre.
Même si c’est difficile à expliquer sur le terrain, les contraintes internationales doivent être tenues pour extrêmement importantes, a expliqué en substance Jean-Michel Lemétayer le 4 janvier à l’occasion de la présentation de ses vœux, entouré de ses secrétaires généraux et de Christiane Lambert. Ainsi, pour 2006, les discussions à Genève sur les droits de douane vont être déterminantes pour la préférence communautaire.
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