Passes d’armes
Une fois de plus, on se retrouve devant le même scénario : une négociation internationale cruciale, la Commission européenne qui en fait des tonnes pour montrer qu’elle est vertueuse au regard de la libéralisation des marchés, la France qui se hérisse pour dire que l’on va trop loin. Au conseil agricole de Bruxelles comme devant la presse deux jours plus tard, Dominique Bussereau a voulu calmer les ardeurs du négociateur européen Peter Mandelson. Le ministre français se situait dans la droite ligne des orientations de Dominique de Villepin affirmées à l’occasion du Space de Rennes.