Phytos : le réseau Dephy en quête d’un nouvel élan
S’il montre une nouvelle fois la faisabilité de la réduction des phytos, le réseau Dephy cherche un nouvel élan. De telles démarches de réduction des phytos ne peuvent emporter de large adhésion sans une reconnaissance en termes de prix de vente et de modération des coûts de production, estiment les professionnels du réseau.
Comment essaimer dans le monde agricole, en passant de 3 000 à 30 000 fermes, puis à 400 000 ? Tel a été le fil rouge lors du colloque le 2 février du réseau Dephy, engagé dans la réduction des phytos. Une partie de la réponse vient de l’intérêt économique de cette démarche, quand l’agriculteur en tire un meilleur prix de vente, estime Xavier Reboud, directeur de recherche à l’Inrae. « Il y a besoin de travailler sur des modèles de différenciation et de reconnaissance des modes de production », selon lui.
Mots-clés