Prédateurs : le gouvernement conditionne l’indemnisation à la protection
Un décret et un arrêté parus au JO le 11 juillet viennent préciser les conditions d’indemnisation des dégâts de prédateurs. Ces textes introduisent la notion de conditionnalité, contestée par la FNO (éleveurs ovins) : pour être indemnisés, les éleveurs doivent avoir mis en place des moyens de protection. Le syndicat dénonce aussi des « inégalités territoriales », alors que ces nouvelles mesures visaient aussi à harmoniser les indemnisations entre différents prédateurs.
Désormais, pour être indemnisés après une attaque de prédateur (loup, lynx ou ours), les éleveurs doivent avoir mis en place des moyens de protection. Ce principe de conditionnalité a été entériné par le gouvernement dans un décret et un arrêté parus au Journal officiel le 11 juillet (1). Initialement, le but de ces textes était d’harmoniser les régimes d’indemnisation des différents prédateurs. La conditionnalité s’est ajoutée en cours de route pour répondre à une injonction de la Commission européenne, qui a assimilé en 2014 les indemnisations à des aides d’État.
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