Sommet du végétal
Produire davantage, sans complexe
Paris, du 13 au 15 juin, premier Sommet du végétal : au-delà d’un nom pour la toute jeune union des grandes cultures, « Orama », les trois associations spécialisées de la FNSEA (l’AGPB, producteurs de blé, l’AGPM, producteurs de maïs et la Fop, producteurs d’oléoprotéagineux) se sont trouvé un message commun : « Laissez-nous produire davantage, afin de gagner en compétitivité ». Car demain, il faudra non seulement continuer à assurer le rôle nourricier de l’agriculture, mais aussi remplir les usines de biocarburants. Car, ne pas être compétitif, c’est prendre un risque : les industriels iraient alors acheter sur le marché mondial, expliquent les dirigeants d’Orama. Et pour produire plus, il faut avoir la liberté d’utiliser toutes les techniques modernes disponibles : OGM, traitements de semences insecticides, irrigation, mais aussi technologies de l’information, satellites. « Arrêtez de nous imposer des contraintes», martèlent aux législateurs les présidents des trois syndicats, Philippe Pinta pour l’AGPB, Xavier Beulin pour la Fop et Christophe Terrain pour l’AGPM.
Les trois syndicats AGPB (Assemblée générale des producteurs de blé), AGPM (Assemblée générale des producteurs de maïs) et Fop (fédération des producteurs d’oléoprotéagineux) se rallient désormais sous une nouvelle bannière avec ORAMA. C’est ce qu’a annoncé Philippe Pinta lors du sommet du végétal qui s’est déroulé du 13 au 15 juin à Paris. Tel est donc le nom de l’Union des trois syndicats spécialisés de la FNSEA qui s’est constituée en mars dernier.