Edito
Responsabilité
Les experts climatologues – et la position du Giec devait le confirmer le 6 avril – sont à peu près formels : si le réchauffement climatique est en grande partie dû à l’activité des grands pays industrialisés, les principaux dégâts se situeront chez les pays en voie de développement. L’inégalité de situation se confirme notamment en agriculture. Alors qu’un pays comme la France devrait avoir les moyens de maîtriser les risques du réchauffement, éventuellement d’en tirer quelques profits, ce ne sera pas du tout le cas des pays du Sud.