Risque de concurrence sur le carbone frais
Utiliser pour la méthanisation des cultures intercalaires non alimentaires balaie la question de la concurrence entre biomasse énergie et cultures alimentaires. Mais elle en pose une autre, celle de la concurrence pour le carbone « frais », avertit Konrad Schreiber, de l’Institut de l’agriculture durable. Fervent défenseur de l’agriculture de conservation, il s’alarme du risque de vouloir, pour optimiser cette biomasse intercalaire, exporter tout le carbone. Au risque de passer à côté d’une agriculture réellement durable, au nom de l’écologie.
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