SDHI : la controverse scientifique perdure
Un nouvel article scientifique vient d’être publié sur les effets des SDHI par l’équipe de chercheurs à l’origine de l’alerte sanitaire lancée il y a un an. Ces molécules ne seraient pas spécifiques aux champignons, ni même à la seule enzyme qu’elles ciblent. L’Anses va « examiner les données », mais évoque des comparaisons « hasardeuses » entre résultats in vitro et effets in vivo.
L’équipe de chercheurs (CNRS, Inserm, Inra) à l’origine de l’alerte sanitaire lancée il y a un an sur les fongicides SDHI vient de publier dans la revue Plos One une nouvelle étude étayant leurs hypothèses sur l’existence d’un effet in vitro de ces molécules chez d’autres espèces que le champignon, et notamment chez l’homme et l’abeille. Le lendemain, l’Anses a annoncé que ces « données d’intérêt » seraient « examinées par les collectifs d’experts scientifiques », et qu’elles permettront « d’actualiser son avis du 14 janvier 2019 ».