Nouvelles règles d’étiquetage
Un surcroît de rigueur... et un vrai casse-tête
L’abaissement du seuil de 1% à 0,9% n’est pas la principale nouveauté des règlements appliqués depuis le 18 avril. Désormais, les industriels ne pourront plus se contenter de simples tests de détection mais devront mettre en place une véritable traçabilité. Les produits transformés devront être étiquetés, même s’ils ne contiennent plus aucune trace de matériel génétique. Un flou persiste à propos des enzymes produites sur des supports génétiquement modifiés. La question est d’importance car le seuil de 0,9% s’applique pour chacun des ingrédients et pas seulement pour le produit final. Un casse-tête pour les fabricants d’ingrédients.
L’entrée en vigueur le 18 avril de la nouvelle réglementation concernant l’étiquetage et la traçabilité des OGM marque une réelle évolution. La nouveauté la plus connue concerne le seuil de 0,9%, à partir duquel l’étiquetage est obligatoire. En soi, ce seuil ne marque pas de réelle révolution par rapport à l’ancien seuil, qui était de 1%. La nouveauté, c’est que la présence d’OGM doit impérativement être “fortuite”. La réglementation entend ainsi prévenir l’introduction volontaire d’OGM dans la chaîne alimentaire, même à un niveau très bas.