Salon de l’agriculture
Une belle vitrine pour positiver
Durant neuf jours, du 26 février au 6 mars, le monde agricole a voulu présenter son meilleur visage aux citadins d’Ile de France. Tant au Salon international de l’agriculture de Paris qu’au Salon de la machine agricole de Villepinte, plus orienté vers les agriculteurs eux-mêmes, les inquiétudes sur l’avenir auront été mises sous le boisseau. S’il n’y avait eu les débats du plateau de l’information de l’assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), s’il n’y avait eu, hors salon, des tribunes de presse ou encore, au salon, la mini-manifestation de la Confédération paysanne lors de la visite de Mariann Fischer Boel, le grand public, venu moins nombreux que l’an dernier (selon les estimations au 3 mars) n’aurait pas imaginé une seconde qu’il visitait une population plus inquiète que jamais face à l’avenir.
L’heure n’était pas aux états d’âme dans le monde agricole lors de l’édition 2005 du Salon de l’agriculture. Pourtant, le contexte agricole est incertain et préoccupant. C’est ce que ne cessent de rappeler les leaders agricoles depuis de longs mois en alertant les citoyens sur le désarroi dans les campagnes. Cette belle vitrine qu’est le Salon le l’agriculture ne voulait visiblement pas ternir son aura par ce genre de considérations pessimistes.